Le SG-adjoint du Hezbollah affirme : «La résistance est résolue à protéger le Liban»

Naïm Qassem, le numéro deux du Hezbollah, a déclaré ce lundi que la résistance libanaise continuera d’ériger un rempart face aux agressions sionistes, demeurant inébranlable malgré les lourdes pertes qu’elle a endurées.

À peine trois jours après l’assassinat lâche de Hassan Nasrallah, le secrétaire général du mouvement, Qassem a assuré que le Hezbollah est « prêt » à faire face à toute tentative d’invasion israélienne. Alors que le Liban subit depuis plus d’une semaine une violente agression sioniste, causant des centaines de morts et le déplacement forcé de plus de 100.000 personnes, la détermination du Hezbollah à défendre son pays et soutenir Gaza apparaît plus forte que jamais.

Dans son discours, Qassem a affirmé que malgré la perte de Nasrallah, le Hezbollah maintiendrait sa direction et ses actions. Il a souligné la présence de structures de remplacements en cas de perte d’un leader, témoignant de l’organisation minutieuse du groupe. Le Hezbollah, qui se positionne non seulement comme un acteur politique, mais aussi comme une force militaire influente au Liban et dans la région, continue d’opérer avec une certaine autonomie et discipline, ce qui semble renforcer sa détermination à poursuivre sa lutte contre l’ennemi sioniste.

Qassem a aussi rejeté le récit israélien selon lequel Nasrallah aurait été en réunion avec vingt dirigeants du parti, et a précisé que Nasrallah était accompagné du commandant militaire du parti, Ali Karki, et d’Abbas Nilforoushan, commandant adjoint des Gardiens de la révolution iraniens.

Un des faits marquants du discours de Qassem est l’affirmation que les opérations de résistance se poursuivent et même s’intensifient. Il a mentionné des frappes spécifiques vers des cibles israéliennes, telles que Ma’ale Adumim et Haïfa, illustrant une résilience notoire, ainsi qu’un engagement ferme à poursuivre le soutien à Gaza.

Par ailleurs, le secrétaire général adjoint affirmé, qu’en cas d’invasion israélienne, les forces de résistance sont prêtes pour un affrontement terrestre. Les récentes manœuvres militaires et les déclarations israéliennes près de la frontière libanaise ont été interprétées comme une menace imminente, ce qui a conduit Qassem à déclarer que toutes les options sont sur la table pour contrer toute agression. 

Dans ce contexte, l’armée d’occupation terroriste poursuit ses bombardements criminels contre les civils libanais, prétextant le ciblage des infrastructures militaires de la résistance. Au moins 45 civils sont tombés en martyrs et 70 autres ont été blessés dans une frappe menée par des forces sionistes près de Saïda, la principale ville du sud du Liban, selon un nouveau bilan donné hier matin par le ministère libanais de la Santé.

Tous les appels à un cessez-le-feu ont été rejetés par l’entité sioniste, comme l’a noté Jeanine Hennis-Plasschaert, la coordinatrice spéciale des Nations Unies au Liban. Son observation sur le désespoir croissant des civils face à des conditions de vie difficiles témoigne de la réalité tragique qui pèse sur la population libanaise. Les guerres et les conflits ont laissé des marques profondes, et l’absence de paix durable est un fardeau que le peuple libanais continue de porter.

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