Les efforts de l’Etat à inscrire des éléments culturels dans la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO soulignés  

ORAN - Le directeur du Centre national des recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques d'Alger, Slimane Hachi, a mis e exergue, mardi à Oran, les efforts de l’Etat pour inscrire plusieurs éléments culturels dans la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, les sciences et la culture (UNESCO). Le professeur Hachi a souligné, dans une conférence présentée au musée public national "Ahmed Zabana", dans le cadre du mois du patrimoine, que l’Algérie a inscrit plusieurs éléments culturels aux listes du patrimoine culturel immatériel, à l’instar de "Ahalil Gouara", "Imzed", le costume nuptial tlemcenien "Chedda", "Rekb Sidi Cheikh", Sbiba, la chanson Raï et d'autres éléments communs avec des pays arabes, dont le couscous et la calligraphie arabe. L'Algérie a également déposé, l'année dernière au niveau de l'UNESCO, un dossier sur le costume traditionnel des femmes de l'Est du pays, et a déposé en avril en cours un dossier sur "l'art de la décoration architecturale avec le Zellij", qui seront inclus dans la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, a ajouté le même intervenant. Il a ajouté que "le zellij existe en Algérie en tant que pratique culturelle, urbaine et artistique de décoration des bâtiments, la preuve en est qu'il existe, depuis plusieurs siècles, au site archéologique de la Kalâa de Beni Hamad, inscrit au patrimoine culturel matériel de l’UNESCO, et se trouve aussi dans d’autres sites archéologiques à l’Ouest et à l’Est du pays". M. Hachi a souligné que certains éléments culturels seront introduits, à l’instar du chant "Ayay" de l’Atlas saharien, le chant féminin "Achouik" dans la zone de Kabylie, "Moual Sraoui" de l’Aures et Sétif, le genre populaire algérois et Malouf dans la Banque nationale d’informations d’inventaire national et seront inscrits, ensuite, comme legs culturel universel, en temps opportun. S’agissant de l’inscription d’éléments culturels communs avec des pays africains, le même responsable a souligné "l'expérience d'inscrire la musique Imzed avec le Mali et le Niger et nous œuvrons à faire entrer la Lybie et le Burkina Fasso". Il a ajouté que "plusieurs autres éléments culturels communs avec nos voisins de l'Afrique du Nord, de l'Ouest et du centre de l'Afrique existent". L’intervenant a souligné que "l’Algérie abrite le Centre territorial de la protection du patrimoine culturel immatériel en Afrique supervisé par l’UNESCO pour effecteur des recherches scientifiques". Par ailleurs, M. Hachi a annoncé que le Centre national des recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques, basé à Alger, œuvre à ouvrir 20 annexes, chacune comprenant deux à trois wilayas, ainsi qu'à la création de branches à Bejaia, Khenchela, Illizi et Tamanrasset, sachant que d’autres annexes sont actuellement opérationnelles à Tlemcen, Tiaret, El Bayadh, Djelfa et à Ain M’lila.

Avr 30, 2024 - 21:50
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Les efforts de l’Etat à inscrire des éléments culturels dans la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO soulignés  
Les efforts de l’Etat à inscrire des éléments culturels dans la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO soulignés  

ORAN - Le directeur du Centre national des recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques d'Alger, Slimane Hachi, a mis e exergue, mardi à Oran, les efforts de l’Etat pour inscrire plusieurs éléments culturels dans la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, les sciences et la culture (UNESCO).

Le professeur Hachi a souligné, dans une conférence présentée au musée public national "Ahmed Zabana", dans le cadre du mois du patrimoine, que l’Algérie a inscrit plusieurs éléments culturels aux listes du patrimoine culturel immatériel, à l’instar de "Ahalil Gouara", "Imzed", le costume nuptial tlemcenien "Chedda", "Rekb Sidi Cheikh", Sbiba, la chanson Raï et d'autres éléments communs avec des pays arabes, dont le couscous et la calligraphie arabe.

L'Algérie a également déposé, l'année dernière au niveau de l'UNESCO, un dossier sur le costume traditionnel des femmes de l'Est du pays, et a déposé en avril en cours un dossier sur "l'art de la décoration architecturale avec le Zellij", qui seront inclus dans la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, a ajouté le même intervenant.

Il a ajouté que "le zellij existe en Algérie en tant que pratique culturelle, urbaine et artistique de décoration des bâtiments, la preuve en est qu'il existe, depuis plusieurs siècles, au site archéologique de la Kalâa de Beni Hamad, inscrit au patrimoine culturel matériel de l’UNESCO, et se trouve aussi dans d’autres sites archéologiques à l’Ouest et à l’Est du pays".

M. Hachi a souligné que certains éléments culturels seront introduits, à l’instar du chant "Ayay" de l’Atlas saharien, le chant féminin "Achouik" dans la zone de Kabylie, "Moual Sraoui" de l’Aures et Sétif, le genre populaire algérois et Malouf dans la Banque nationale d’informations d’inventaire national et seront inscrits, ensuite, comme legs culturel universel, en temps opportun.

S’agissant de l’inscription d’éléments culturels communs avec des pays africains, le même responsable a souligné "l'expérience d'inscrire la musique Imzed avec le Mali et le Niger et nous œuvrons à faire entrer la Lybie et le Burkina Fasso".

Il a ajouté que "plusieurs autres éléments culturels communs avec nos voisins de l'Afrique du Nord, de l'Ouest et du centre de l'Afrique existent".

L’intervenant a souligné que "l’Algérie abrite le Centre territorial de la protection du patrimoine culturel immatériel en Afrique supervisé par l’UNESCO pour effecteur des recherches scientifiques".

Par ailleurs, M. Hachi a annoncé que le Centre national des recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques, basé à Alger, œuvre à ouvrir 20 annexes, chacune comprenant deux à trois wilayas, ainsi qu'à la création de branches à Bejaia, Khenchela, Illizi et Tamanrasset, sachant que d’autres annexes sont actuellement opérationnelles à Tlemcen, Tiaret, El Bayadh, Djelfa et à Ain M’lila.

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