L’indésirable Hilale s’incruste dans une réunion à laquelle il n’a pas été convié

Par Mohamed K. – Selon des échos qui nous sont parvenus de New York, le représentant permanent de Mohammed VI à l’ONU s’est incrusté dans un événement organisé par plusieurs pays, dont l’Algérie, sans qu’il y ait été convié. Omar Hilale a voulu prendre part à une conférence durant laquelle les pays organisateurs ont rendu public un communiqué commun dans lequel ils renouvellent leur soutien à l’UNRWA, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, alors que le Maroc n’y a absolument pas été associé, vu son attitude lâche face au génocide perpétré par son allié israélien à Gaza.

Le représentant du Makhzen, dépourvu de tout scrupule, s’est fondu dans le groupe d’ambassadeurs des pays qui apportent un concours actif à la Palestine et dénoncent haut et fort les crimes commis par l’armée israélienne, pendant que le Maroc confirme chaque jour un peu plus sa soumission à l’entité sioniste, devant laquelle il se prosterne, cédant des espaces entiers aux investisseurs israéliens qui ont fait main basse sur les richesses des peuples marocain et sahraoui.

«C’est du jamais vu dans les annales de la diplomatie !» se sont exclamés des diplomates présents sur les lieux de la conférence, abasourdis par l’attitude indigne d’un représentant qui a blanchi sous le harnais et qui, dès lors, est censé non seulement connaître les usages professionnels codifiés, mais se conformer à l’exigence morale qui lui dictait de faire demi-tour sur la pointe des pieds en voyant qu’il était un intrus indésirable, un paria représentant un régime servile.

«Comment se pouvait-il que le représentant marocain se soit invité lui-même à une rencontre dans laquelle l’Algérie joue un rôle prépondérant», s’interroge-t-on. «A moins qu’il n’ait perdu le sens de l’orientation dans les dédales de l’immeuble de Manhattan qui abrite le siège des Nations unies, le kif aidant», rit-on sous cape. «Il faut s’attendre à le voir se faire remonter les bretelles à Rabat pour ce qui peut être considéré là-bas comme une grave faute professionnelle», prédit-on.

«Quand les membres du comité de travail œuvraient en silence à réunir les soutiens à l’UNRWA, le représentant du Maroc ruminait les thèses expansionnistes de son pays colonisateur, un pays qui s’est muré dans un silence honteux devant les massacres commis par son partenaire israélien contre le peuple palestinien désarmé», s’indignent des sources diplomatiques à New York. Ces mêmes sources estiment qu’il aurait été mieux indiqué à Omar Hilale de demander à son roi, président du Comité Al-Qods, issu de l’Organisation de la coopération islamique, de réunir cette instance au lieu de sacrifier ses prérogatives et ses missions sur l’autel de la sujétion à l’Etat criminel d’Israël.

«Le fait que le Maroc n’ait pas été intégré à une telle rencontre n’a rien d’étonnant, en ce sens qu’il ne participe ni de près ni de loin au soutien à l’UNRWA», expliquent ces sources, selon lesquelles le Maroc «partage avec Israël sa haine de cette organisation, symbole du droit des réfugiés palestiniens au retour dans leur pays». «Un droit, soulignent ces sources, qui met à bas les vils desseins des Etats coloniaux dont le Maroc fait partie, et leur rappelle qu’ils finiront tôt ou tard par plier bagage et restituer les terres qu’ils ont spoliées et occupées indûment à leurs propriétaire légaux».

M. K

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