Quotas d’importation automobiles 2024 : les Concessionnaires préoccupés par le retard accusé  

Le secteur automobile algérien est marqué par une situation d’incertitude qui pèse lourdement sur les concessionnaires agréés du pays.

En effet, cinq mois se sont écoulés depuis le début de l’année sans que ces acteurs économiques reçoivent des informations relatives aux quotas d’importation des véhicules neufs, une attente qui pèse lourd, suscite inquiétude et tensions.

Les concessionnaires, qui ont massivement investi pour redynamiser leurs activités, voient leurs charges s’accumuler de jour en jour alors que leurs principales sources de revenus, notamment la vente et le service après-vente, demeurent paralysées. Cette inertie a des répercussions directes sur la santé financière des entreprises concernées, menaçant la viabilité de leurs opérations.

Selon certaines sources proches du dossier, les quotas d’importation, qui sont essentiellement un budget alloué par la commission de la haute autorité de l’importation, ne devraient pas excéder le montant de deux milliards de dollars.

Cette enveloppe budgétaire, qui reste à être confirmée et officialisée, est attendue avec impatience par les concessionnaires pour pouvoir reprendre leurs activités normalement.

Le climat de tension est à son comble, et certains concessionnaires évoquent la possibilité d’une cessation de leurs activités en cas de persistance de l’impasse, ce qui pourrait se traduire par de lourdes pertes financières et potentiellement des pertes d’emplois significatives.

Lors d’une intervention au Forum du quotidien El Moudjahid, face aux interrogations croissantes concernant les délais de délivrance de ces quotas, le ministre de l’Industrie et de la production pharmaceutique a appelé à la patience. Il a indiqué que la commission en charge de cette question est à pied d’œuvre pour résoudre la situation, soulignant que « l’automobile est une nécessitée mais non pas une priorité »

En dépit des appels à la patience émis par le ministère, la pression demeure tant que les décisions concrètes n’auront pas été prises et communiquées aux principaux intéressés. Ce retard influence non seulement le secteur automobile, mais affecte également la filière automobile en Algérie dans son ensemble. Le secteur automobile se trouve donc dans une impasse inquiétante.

La résolution de cette problématique est donc attendue avec une certaine urgence, tant par les professionnels de l’automobile que par les consommateurs algériens désireux de voir un marché dynamique et fonctionnel, afin qu’ils puissent acquérir un nouveau véhicule, un véhicule tant attendu.

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