Zones humides : Lâcher de 700 canards !

Dans le but de créer une diversité écologique dans les zones humides, la conservation des forêts de la wilaya a relâché, en fin de semaine passée, 700 canards à col, espèce justement appelée « Colvert », dans les lacs et les retenues d’eau de Constantine. Cette opération a connu une grande animation dans les sites concernés, avec la présence d’associations de défense de la nature et de l’environnement, notamment l’Association pour la Protection de la Nature et de l’Environnement (APNE), des membres de la fédération locale des chasseurs, en plus d’un public venu en nombre et composé d’amateurs de la nature et de l’environnement. Selon M. Moad, chef du service de la protection et de la flore de la conservation des forêts, qui a fait une intervention sur les antennes de Radio Constantine, mercredi 3 juillet, cette opération salutaire est une des mesures de préservation de l’équilibre écologique dans les zones humides de la wilaya et tend à faciliter la prolifération des espèces d’oiseaux composant le patrimoine animal de la wilaya, notamment en ce qui concerne cette espèce d’oiseaux d’eau. Et d’ajouter que cette initiative a été lancée en coordination avec le centre de chasse de Reghaïa, à Alger, affilié à la direction générale de la Conservation des forêts et qui détient une grande expérience dans ce domaine. Ledit centre a d’ailleurs grandement contribué à rassembler autant de canards colverts. Cette espèce constitue le plus commun des canards dits « de surface », c’est-à-dire des canards qui n’ont pas la capacité de plonger, compte tenu de leur morphologie. Un choix justifié par les caractéristiques de cette espèce, qui est, dit-on, la plus apte à s’adapter au climat constantinois. Par ailleurs, la conservation des forêts a choisi quatre zones pour effectuer le lâcher, à commencer par la retenue d’eau de Barla, dans la commune d’Aïn Smara, le cinquième lac de la forêt de Djebel Ouahch, dans la commune chef-lieu et enfin les deux retenues d’eau d’El Biar et d’El Haria, dans la commune d’Ibn Badis. Ces sites ont été choisis, car étant des zones humides dépourvues d’oiseaux d’eau, ce lâcher ayant été fait dans la perspective que les canards puissent attirer d’autres espèces d’oiseaux d’eau, créant ainsi une diversité biologique d’une part et donnant à ces zones une meilleure attirance touristique.

A. Mallem

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