Les premiers meetings de la campagne électorale: Les atouts majeurs des candidats

Cinq jours après le début de la campagne électorale, l’ambiance gagne en intensité. La compétition électorale est à l’évidence saine. Difficile, toutefois, d’en faire rapidement un constat ou d’évaluer l’effervescence populaire ou la mobilisation des électeurs mais les trois candidats ont d’ores et déjà étalé leurs atouts majeurs. Cependant, les slogans et les discours des […] The post Les premiers meetings de la campagne électorale: Les atouts majeurs des candidats appeared first on Le Jeune Indépendant.

Aou 19, 2024 - 17:55
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Les premiers meetings de la campagne électorale: Les atouts majeurs des candidats

Cinq jours après le début de la campagne électorale, l’ambiance gagne en intensité. La compétition électorale est à l’évidence saine. Difficile, toutefois, d’en faire rapidement un constat ou d’évaluer l’effervescence populaire ou la mobilisation des électeurs mais les trois candidats ont d’ores et déjà étalé leurs atouts majeurs.

Cependant, les slogans et les discours des trois postulants à la magistrature suprême convergent sur un point commun relevé par les observateurs : l’analyse de la situation géopolitique et les périls ou menaces extérieurs qui pèsent sur le pays.

Sur ces questions, il n’y a pas de divergences. Hassani, Aouchiche ou Tebboune, tous réaffirment les principes de l’Etat algérien dans sa politique extérieure, ses engagements internationaux et surtout sa doctrine diplomatique basée sur le bon voisinage, le respect de la souveraineté et de l’intégrité de chaque pays, ainsi que le soutien aux peuples opprimés.

Aussi, les déclarations des trois candidats sont marquées par l’absence de diatribes envers les uns sur les autres au sujet de la situation du pays. Ils ne front étalage d’aucun signe de conflit ou de dérapage verbal, se concentrant uniquement sur l’exposé des programmes et les promesses électorales.

Autre constat de ce début de campagne, c’est l’absence de discours agressif, haineux ou même populiste. Les tons sont mesurés, dans le respect des lois et des règles émises par l’Autorité nationale indépendante des élections.

Ces postures sont un signe qui tranche avec les précédents scrutins, durant lesquels certains candidats ont privilégié une communication agressive, ciblée et à l’opposé des règles de base de tout débat démocratique. Ce qui est déjà une avancée notable dans l’exercice politique et démocratique en Algérie.

Pour les analystes, le président sortant s’appuie sur des slogans symbolisant la stabilité et la continuité, afin qu’il puisse concrétiser tous ses engagements déclarés ou annoncés lors du premier mandat. Ainsi, le candidat Tebboune ne peut s’empêcher de faire d’une manière exhaustive son propre bilan, étaler ses réalisations socio-économiques, ses importantes réformes dans les différents secteurs (administration publique, justice, éducation, université, travaux publics, agriculture et l’industrie).

Contrairement à ses rivaux, le candidat indépendant Tebboune mise sur son bilan pour avancer ses arguments électoraux. Il fait du développement des secteurs stratégiques l’un des axes majeurs de son programme électoral. Prenant un exemple, Il a annoncé que l’Algérie est en passe de devenir le premier producteur de phosphate en Afrique, avec des projets d’extension de plusieurs ports.

Dans son discours à Constantine, Tebboune a affirmé que « le prochain mandat ne sera pas centré sur la politique, mais avant tout sur l’économie », en exprimant sa volonté de digitaliser entièrement le pays d’ici l’année prochaine et s’engageant à hausser les salaires et autres pensions et allocations.

Se basant sur les résultats de son mandat, il a annoncé qu’il projette la construction de deux millions de logements de tous types, annonçant même que l’Algérie deviendra un leader dans la gestion de l’eau, grâce aux innombrables mesures et projets qui seront lancés dès sa réélection.

Concernant les deux candidats du MSP et du FFS, il est clair qu’il s’agissait de leur première expérience électorale. Hassani semble vouloir axé sa campagne sur les actions de terrain, les rencontres de proximité, les sorties dans les quartiers populaires. Le choix d’éviter d’organiser les rassemblements et autres meetings dans les salles est dicté certainement par des contraintes de logistique et de gestion de la foule en plein été, dans un climat caniculaire et durant les vacances.

Ce choix est aussi motivé par des soucis politiques, misant sur le contact direct et l’écoute des préoccupations des citoyens. L’approche n’est pas nouvelle, d’autant qu’elle est également soutenue par une vaste opération de charme sur les réseaux sociaux.

Hassani axe son discours sur la relance économique, en se montrant plus libéral que jamais, estimant que l’Algérie doit devenir un pays exportateur. Cette ambition n’occulte pas ses promesses d’amélioration du pouvoir d’achat des ménages.

Pour l’autre candidat Aouchiche, la réforme politique et institutionnelle est une priorité. Le candidat du FFS a concentré ses interventions sur ces aspects, notamment en préconisant la révision des lois sur les collectivités locales, les rapports entre les différentes assemblées populaires et les prérogatives des élus. Aouchiche a axé également ses discours sur le respect des libertés et sur la nécessité d’améliorer les conditions sociales et économiques des populations.

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