Des téléphones jetables pour aller aux États-Unis !
La Commission européenne impose désormais à certains de ses agents l’utilisation de téléphones jetables lors de déplacements officiels aux États-Unis, dans un contexte tendu de lutte contre l’espionnage. Au cœur de cette initiative, la crainte explicite d’être espionné par les Américains. Une décision qui fait basculer un ancien allié au rang de menace numérique au même titre que la Chine ou la Russie !Depuis un certain nombre d'années déjà, l’institution Europe équipe certains de ses diplomates d’appareils temporaires lorsqu’ils se rendent dans certaines zones jugées sensibles. La Chine et l’Ukraine figuraient jusqu’alors en tête de cette liste noire. Désormais, les États-Unis en font officiellement partie. Selon les révélations du Financial Times, informations confirmées par plusieurs médias français, la Commission européenne distribue des « Burner Phones », des téléphones jetables intraçables, ainsi que des ordinateurs portables basiques à son personnel en mission à Washington. Ces appareils sont strictement réservés à un usage temporaire et ne contiennent aucune donnée personnelle.En outre, les appareils personnels doivent être obligatoirement éteints dès l’arrivée à la frontière américaine et placés dans des étuis blindés anti-espionnage, afin de bloquer toute tentative d’intrusion à distance. Ce protocole, déjà en vigueur pour les voyages vers Pékin, est désormais la norme pour l’Oncle Sam. L’Europe trace une ligne claire : l’espionnage ne connaît plus de frontières, même parmi les amis d'hier. A noter que « le BIC Phone » de l'article est juste là pour servir d'illustration à l'aspect jetable comme peuvent l'être les briquets de la même marque.
La Commission européenne impose désormais à certains de ses agents l’utilisation de téléphones jetables lors de déplacements officiels aux États-Unis, dans un contexte tendu de lutte contre l’espionnage. Au cœur de cette initiative, la crainte explicite d’être espionné par les Américains. Une décision qui fait basculer un ancien allié au rang de menace numérique au même titre que la Chine ou la Russie !
Depuis un certain nombre d'années déjà, l’institution Europe équipe certains de ses diplomates d’appareils temporaires lorsqu’ils se rendent dans certaines zones jugées sensibles. La Chine et l’Ukraine figuraient jusqu’alors en tête de cette liste noire. Désormais, les États-Unis en font officiellement partie. Selon les révélations du Financial Times, informations confirmées par plusieurs médias français, la Commission européenne distribue des « Burner Phones », des téléphones jetables intraçables, ainsi que des ordinateurs portables basiques à son personnel en mission à Washington. Ces appareils sont strictement réservés à un usage temporaire et ne contiennent aucune donnée personnelle.
En outre, les appareils personnels doivent être obligatoirement éteints dès l’arrivée à la frontière américaine et placés dans des étuis blindés anti-espionnage, afin de bloquer toute tentative d’intrusion à distance. Ce protocole, déjà en vigueur pour les voyages vers Pékin, est désormais la norme pour l’Oncle Sam. L’Europe trace une ligne claire : l’espionnage ne connaît plus de frontières, même parmi les amis d'hier. A noter que « le BIC Phone » de l'article est juste là pour servir d'illustration à l'aspect jetable comme peuvent l'être les briquets de la même marque.
